Déjà derrière la caméra pour le très bon I love you Phillip Morris, John Requa et Glenn Ficarra récidivent avec Crazy, Stupid, Love, une comédie teintée d'un brin de romantisme.
Doté d'un casting en béton (Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone ...), et d'une écriture plutôt maligne, le long-métrage nous emmène au cœur de situations parfois convenues mais dotées d'un humour qui fait mouche la plupart du temps.
Crazy, Stupid , Love part sur un sujet des plus classiques, un couple ( Cal et Emily) autour de la cinquantaine et qui explose. Dans son ouverture, s'installe deux visions opposées de cette « crise » et déjà s’installe une mélancolie qui accompagnera le film pendant une bonne moitié.
Mais rapidement cette histoire de couple s’efface au profit du seul personnage de Cal et sa micro-dépression jusqu’à sa rencontre avec Jacob. À ce moment là le film change déjà de ton et vire vers une sorte de cours de drague. Le duo de réalisateurs a très bien saisi l’aura qui se dégage de Ryan Gosling (Jacob) et il leur suffit d’une scène et d'un ralenti, pour créer un symbole. Un autre intérêt évident vient de l’opposition des évolutions des deux personnages, empruntant deux chemins inverses en ce qui concerne leur vision du sentiment amoureux.
Néanmoins le dénouement n'apporte rien de plus au genre de la comédie romantique, les promesses apportées par les réalisateurs ne sont pas suivies, mais cela reste un film qui peut vous arracher quelques sourires, quelques "waouh" sur la plastique de Monsieur Ryan Gosling ou sur les yeux d'Emma Stone; mais ce ne sera pas un film qui vous marquera très longtemps à la sortie du cinéma.